Mobilisation générale contre la pédomaçonnerie

mardi 10 septembre 2013

Le congrès considère que les éléments de l'administration Obama contre la Syrie, "ne prouvent rien"


Témoignages de membres du Congrès Américain – Les preuves de l'Administration Obama sur la Syrie ne prouvent rien

USA Sioniste

Syrie – L’échec des documents des services de l'Intelligentsia américaine à prouver qu'Assad a utilisé des armes chimiques

Source : WASHINGTON’S BLOG
Traduit par INHFR

L’affaire publique de l’Administration Américaine que les armes chimiques ont été utilisées par le gouvernement syrien, est extrêmement faible, et d’anciens fonctionnaires de haut niveau des services de renseignement disent que les informations accessibles au public prouvent que le gouvernement syrien n’a manifestement pas effectué d’attaque aux armes chimiques.
L’administration Obama affirme que ses documents classifiés de l’Intelligencia prouvent que c’est le gouvernement Assad qui a effectué les attaques.
Alors que nombreux sont les membres du Congrès, de ceux qui ont vu ces informations des Renseignements Classifiés, qui disent qu’ils ne sont pas mieux que le briefing donné en public sur la guerre … et ne prouvent rien. 



Le membre du Congrès, Justin Amash, a déclaré la semaine dernière :
Ce que j’ai entendu du briefing de l’administration Obama me rend aujourd’hui encore plus sceptique sur certains éléments importants de l’affaire du Président à attaquer.
Il a ajouté, hier, qu’après avoir assisté à une autre réunion d’information classifiée et à l’examen de plus de documents classés :
J’ai participé à un autre briefing classifié sur la Syrie et réexaminé les matériaux ajoutés, Maintenant, je suis plus sceptique que jamais. Incroyable ! Le Président est entrain de pousser à la guerre.
Et aujourd’hui, Amash a écrit:
Si les Américains pouvaient lire les documents classifiés, ils seraient encore plus contre l’action en Syrie. Les déclarations publiques de l’administration Obama sont, on ne peut mieux faire, trompeuses!
Congress Justin AmashLe membre du Congrès ,Tom Harkin a déclaré:
Je viens tout juste d’assister à une réunion du Congrès sur les information classifiées sur la Syrie qui, a franchement soulevé plus de questions qu’elle n’en apportait de réponses. J’ai trouvé la preuve présentée par les responsables de l’administration circonstancielles.
Le membre du Congrès Michael Burgess lui, a déclaré :

Oui, j’ai vu les documents classifiés. Ils étaient assez minces .
Yahoo News rapporte :
La représentante démocrate du New Hampshire au Congrès, Carol Shea -Porter, a par exemple quitté l’audience classifiée de jeudi, et a dit qu’elle était opposée à l’effort "maintenant encore plus que jamais. "
"Je pense qu’il y a un long chemin à parcourir pour que le président fasse cette affaire", a-t-elle dit après le briefing. "Il semble qu’il y a un haut degré de préoccupation, et un penchant vers le non».
Le sénateur Joe Manchin, a immédiatement annoncé après avoir entendu le brieifng des renseignements classifiés, qu’il allait voter "non" à une attaque contre la Syrie, .
Le membre du Congrès Alan Grayson, a souligné dans le New York Times :
Le dossier enregistré concernant l’attaque sur la Syrie se compose de seulement deux documents : un résumé non classifié de quatre pages, et un résumé classifié de 12 pages . Le premier énumère uniquement des éléments en faveur d’une attaque. Je ne suis pas autorisé à vous dire ce qu’il y a dans le résumé classifié, mais vous pouvez en déduire vos propres conclusions [Autrement-dit il n'était pas plus impressionnant que les 4 pages de la version publique].
J’ai demandé jeudi au personnel de la Commission de la Chambre des Renseignements s’il y avait une autre documentation disponible, confidentielles ou pas. Leur réponse fut «non».
Les résumés sur les armes chimiques de la Syrie sont basés sur plusieurs centaines d’éléments sous-jacents, des informations données par les services de Renseignements. Le résumé non classifié mentionne des appels téléphoniques interceptés , des affichages dans les "médias des réseaux sociaux " et autres, mais pas un seul d’entre ces éléments n’a été nommément désigné ou joint – pas même les clips de YouTube . ( Quant à savoir si le résumé classifié est authentique, je ne pourrais pas commenter plus, mais encore une fois , vous pouvez tirer vos propres conclusions)
***
Et encore, nous les membres du Congrès, sommes censés accepter, sans émettre le moindre doute, que les promoteurs de l’attaque sur la Syrie ont dépeint avec précision des éléments de preuve sous-jacente, alors même que ces promoteurs refusent de nous montrer quoi que ce soit, à nous et à l’opinion publique américaine!
En fait, même l’accès à l’ensemble du résumé classifié implique une série d’obstacles déraisonnablement élevés :
- Nous devons descendre dans les profondeurs du Centre du Capitol jusqu’à une chambre au quatrième niveaux souterrain. Et conformément aux instructions du Président de la Commission de la Chambre des Renseignements, la prise de notes n’est pas autorisée.
- Une fois quitté les lieux, nous ne sommes pas autorisés à parler du résumé classifié ni au public, ni aux médias, ni à nos électeurs, ni même avec d’autres membres du Congrès. Pas plus que nous ne sommes autorisés à faire quoique ce soit pour vérifier la validité de l’information qui a été fournie .
- Et ceci est tout juste le résumé classifié. Je crois comprendre que le Comité de la Chambre des Renseignements a présenté, une demande officielle pour l’obtention des rapports des renseignements fondamentaux, plusieurs jours avant. Je n’ai toujours pas eu de réponse. Et pour ne rien vous cacher, je ne m’attends pas à en recevoir une.
***
En refusant de communiquer les données sous-jacentes , même aux membres du Congrès , l’administration fait qu’il est impossible à quiconque de pouvoir juger, de façon indépendante, si cette affirmation est correcte.


Source: "Témoignages de membres du Congrès Américain – Les preuves de l'Administration Obama sur la Syrie ne prouvent rien" (IMRANHOSEIN.FR Sep 09, 2013 11:02 am) ACTUALITÉ, Attaque sur la la Syrie, Congress, Maison Blanche, Obama, USA


 
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